Nouvelles et mandats récents

 

David J. Hutchings, expert en économie et en finance, se joint à Groupe d’analyse en tant qu'associé directeur

Mardi 5 septembre 2023

Groupe d’analyse a le plaisir d'accueillir David J. Hutchings, un expert chevronné en économie et en finance, au sein de son bureau de Montréal en tant qu'associé directeur. L'expertise économique de M. Hutchings couvre un large éventail de secteurs, notamment les taxes et les prix de transfert, les valeurs mobilières et la finance, l’évaluation et les dommages-intérêts, ainsi que l’antitrust. Il détient une expérience approfondie en matière de litige, d’arbitrage international et d’enquêtes. Il a dirigé des équipes et il a témoigné sur un large éventail de sujets liés aux analyses économiques et financières, notamment l'estimation des dommages et l'évaluation de la responsabilité. Il a également témoigné et dirigé des équipes en soutien à d'autres experts pour effectuer des analyses d'évaluation dans des dossiers complexes au sein de nombreuses juridictions, notamment aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, dans l'Union européenne, en Amérique latine et en Australie.

De plus, M. Hutchings a été impliqué dans des litiges relatifs aux titres résultant des crises financières américaines liées aux titres adossés à des prêts à l'habitat, aux cotes de crédit et à l'assurance de garantie financière. En matière d'antitrust et de concurrence, M. Hutchings a analysé les effets anticoncurrentiels, évalué les solutions potentielles, examiné l'économie des marchés de plates-formes et contribué à la préparation d'analyses et de témoignages qui ont été présentées à la Commission fédérale du commerce des États-Unis (US Federal Trade Commission, FTC). Il détient une expérience approfondie en matière de taxes et de prix de transfert et il a également mené de nombreux exercices d'évaluation liés aux revendications des Premières nations du Canada.

 


 

Des chercheurs(euses) de Groupe d’analyse évaluent les bénéfices cliniques de l’utilisation rapide d’antipsychotiques injectables à libération prolongée pour les patients vivant avec la schizophrénie

Mardi 25 juillet 2023

En collaboration avec des chercheurs(euses) de l’hôpital Zucker Hillside et de Janssen Scientific Affairs, une équipe de Groupe d’analyse a co-rédigé un article publié dans la revue Schizophrenia évaluant chez les patient(e)s adultes schizophrènes les résultats cliniques des antipsychotiques injectables à libération prolongée (LAI / long-acting injectable) en fonction du moment auquel ces derniers ont été administrés. Grâce à des modèles structuraux marginaux dynamiques, les auteur(e)s ont montré que les résultats cliniques (nombre moins élevé d’hospitalisations, de jours d’hospitalisation et de visites aux urgences, toutes causes confondues) sont meilleurs lorsque les patient(e)s commencent un traitement par LAI avant toute indication de non-adhésion aux antipsychotiques par voie orale (OAP / oral antipsychotics) ou tout événement clinique lié à leur schizophrénie – hospitalisation ou visite aux urgences, notamment – plutôt qu’après. De plus, l’étude a révélé des résultats similaires indépendamment de l’âge, du sexe à la naissance ou de l’origine ethnique des patient(e)s.

Les auteur(e)s, incluant Patrick Lefebvre, associé directeur, Bruno Émond et Marie-Hélène Lafeuille, vice-président(e)s et Laura Morrison, responsable de projets, indiquent que « les résultats de cette étude devraient contribuer à sensibiliser les professionnel(le)s de la santé et les assureurs aux bénéfices d’un traitement par LAI avant que ne soit décelée une non-adhésion aux OAP ou que ne survienne un événement clinique indésirable lié à la schizophrénie, et soulignent le besoin de réviser les recommandations en vigueur en matière de traitement pour la schizophrénie, particulièrement concernant l’administration des LAI. »

 


 

Groupe d'analyse collabore avec William Osler Health System et Janssen pour estimer les économies réalisées par le système de santé canadien grâce à l’analyse par séquençage à haut débit dans le traitement du cancer du poumon non à petites cellules métastatiques.

Jeudi 8 juin 2023

L’analyse par séquençage à haut débit (NGS / Next-generation sequencing) est une méthode recommandée pour l'établissement d'un large profil moléculaire qui permet la détection simultanée de mutations communes et rares traitables pour le cancer du poumon non à petites cellules métastatiques (CPNPCm). Il a notamment été démontré que par rapport aux tests monogéniques, le séquençage à haut débit permet d'identifier correctement un plus grand nombre d'altérations pouvant donner lieu à un traitement ciblé approprié pour le CPNPCm. Il a également été démontré qu’il réduisait le temps nécessaire pour tester les échantillons, la nécessité de refaire des tests et des biopsies et, par conséquent, le temps nécessaire pour identifier et initier une thérapie ciblée appropriée. Ces résultats ont mis en évidence la nécessité d’évaluer si le séquençage à haut débit est également associé à des coûts ’moins élevés pour le système de santé.

Une équipe du Groupe d’analyse a collaboré avec des chercheurs du William Osler Health System et de Janssen Pharmaceuticals pour estimer les coûts associés aux retards dans l’initiation du traitement pour les tests monogéniques par rapport aux tests de séquençage à haut débit chez les patients ayant reçu un diagnostic récent de CPNPCm, du point de vue du régime public d’assurance-maladie canadien. À l’aide d’un modèle d’arbre de décision, l’équipe a créé une évaluation complète des coûts des tests qui comprenait les coûts estimés reliés aux délais d’initiation du traitement approprié, les coûts des tests génétiques, les coûts médicaux des rebiopsies et les coûts des visites chez les oncologues et les radiologues d'intervention. Ils ont constaté que les tests de séquençage à haut débit permettaient à un plus grand nombre de patients d'obtenir un résultat positif pour une mutation, de réduire le temps nécessaire à l'initiation d'une thérapie ciblée appropriée et de réduire le coût total associé à ces tests à 3 480 dollars par patient, contre 5 632 dollars par patient pour les stratégies de tests monogéniques.

Dans un article de Current Oncology présentant les résultats, les auteurs - qui comprennent Patrick Lefebvre, associé directeur de Groupe d'analyse, Bruno Emond et Marie-Hélène Lafeuille, vice-président(e)s, Laura Morrison, responsable de projets, et Annalise Hilts, professionnelle de recherche sénior - écrivent que "les politiques visant à allouer et à normaliser le financement du séquençage à haut débit au Canada méritent d'être prises en considération".

 


 

Groupe d'analyse évalue les données d'enquête pour un rapport sur le tabagisme et le vapotage au Québec

Vendredi 12 mai 2023

En réponse à la légalisation et à la commercialisation des produits de vapotage à la nicotine au Canada, la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac (CQCT) a publié un rapport sur le tabagisme et le vapotage au Québec. Ce rapport s'appuie sur une enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes menée auprès de 7 350 répondants provenant du Québec. Les données de l'enquête ont été recueillies par Statistique Canada.

Une équipe de Groupe d'analyse, dirigée par Lisa Pinheiro, Associée directrice, Jimmy Royer, Associé, et Jean-Louis Barnwell, Responsable de projets, a contribué à analyser et à visualiser les données de l'enquête, que le CQCT a utilisées pour éclairer ses conclusions concernant la commercialisation et la consommation de cigarettes électroniques au Québec.

Lire le rapport

 


 

Résultat du concours Groupe d’analyse-Université Laval 2021

Lundi 27 septembre 2021

Groupe d’analyse est ravi d’annoncer la lauréate de son concours estival 2021 : Christine Ramsay, étudiante en maîtrise d’économie et dont les recherches (dirigées par Philippe Barla) portent sur la taxe kilométrique pour les véhicules lourds au Québec.

Organisé chaque année en partenariat avec le département d’économie de l’Université Laval, ce concours récompense un ou une étudiante de maîtrise pour ses travaux en cours et l’encourage à poursuivre en lui octroyant une bourse de 18 000$, ainsi qu’en lui offrant l’opportunité d’effectuer deux stages de quatre mois chacun chez Groupe d’analyse.

 


 

Groupe d'analyse parraine la conférence 2021 de l'Association canadienne d'économique

Événement: 55e conférence annuelle de l'Association canadienne d'économique
Dates: Du 3 au 5 juin 2021
Hôte: Association canadienne d'économique
Heure: 21h00 (PT) / 12h00 (ET)

Groupe d’analyse est fière de parrainer et de participer à la conférence annuelle de l'Association canadienne d’économique, qui sera organisée par le département d'économie de l'Université Simon Fraser. L’associée directrice Lisa Pinheiro présidera une discussion sur l'intersection de la science des données et de l'économie, et partagera des exemples d'application dans les domaines de la finance, des soins de santé, de la propriété intellectuelle, de la protection des consommateurs et de l'antitrust.

 


 

Une équipe de chercheurs impliquant différentes organisations dont Groupe d’analyse révèle l’existence d’un lien entre la dépression résistante au traitement, la probabilité accrue d’interactions médicamenteuses et les pathologies préexistantes favorisant l’apparition d’effets indésirables dans le cadre de traitements basés sur une augmentation des psychotropes

Jeudi 21 janvier 2021

Une équipe composée de chercheurs de Groupe d’analyse, Ltée., de Janssen Scientific Affairs, LLC. et du New York Medical College a découvert que les patients souffrant de dépression résistante au traitement (DRT) présentent, lorsqu’on leur administre un traitement basé sur une augmentation des psychotropes, un risque plus élevé d’interactions médicamenteuses et davantage de pathologies préexistantes favorisant l’apparition d’effets indésirables que les patients souffrant d’un trouble dépressif majeur (TDM) classique. La DRT – qui touche environ 30% des adultes traités par voie médicamenteuse pour TDM – se manifeste généralement par l’absence de réponse d’un patient suivant l’administration d’au moins deux antidépresseurs différents lors d’un épisode de TDM. Le traitement par augmentation médicamenteuse prescrit contre la DRT implique la prise de médicaments tels que des antipsychotiques « atypiques » visant à améliorer l’efficacité des antidépresseurs pris par le patient. Présentée au congrès de psychopharmacologie Psych Congress 2020, cette étude a été menée dans l’objectif de combler un besoin dans la recherche et d’aider à la prise de décision concernant les risques liés aux traitements par augmentation médicamenteuse n’impliquant pas des antidépresseurs chez les patients souffrant de DRT.

L’équipe de chercheurs, dont Patrick Lefebvre (Associé directeur), Dominic Pilon (Vice-président), Masha Zhdanava (Responsable de projet sénior) ainsi que Carmine Rossi et Laura Morrison (Responsables de projet), a mené une étude rétrospective de cohorte appariée comparant 3 414 patients souffrant de DRT à un nombre équivalent de patients souffrant de TDM sans DRT. Les résultats ont révélé que les patients souffrant de DRT sont 12,92 fois plus susceptibles de présenter au moins deux interactions médicamenteuses que les patients souffrant de TDM et 6,35 fois plus susceptibles d’en présenter trois. En outre, la probabilité de rencontrer une pathologie préexistante – dont des maladies cardiovasculaires – favorisant l’apparition d’effets indésirables liés à un traitement par augmentation médicamenteuse n’impliquant pas des antidépresseurs est 1,33 fois supérieure chez les patients souffrant de DRT. Les auteurs en ont conclu que les patients souffrant de DRT voient leur pronostic de rémission compromis et que les cliniciens doivent, pour les aider, surmonter des obstacles bien précis en raison notamment du peu de recherche existant pour les aider dans leur prise de décisions, du risque d’interactions médicamenteuses chez les patients et du fait qu’ils puissent être porteurs de pathologies préexistantes favorisant l’apparition d’effets indésirables, sans oublier les clauses de pré-autorisation auxquelles les assurés souscrivent, soit une combinaison de facteurs constituant un frein potentiel à l’accès à des traitements innovants.

 


 

Lisa Pinheiro, associée directrice, présente un webinaire sur l'intelligence artificielle à CFA Québec

Mercredi 25 novembre 2020

Lisa Pinheiro, associée directrice de Groupe d'analyse, a récemment présenté un webinaire sur les mythes et les réalités entourant l'intelligence artificielle (IA).

Sa présentation s'est concentrée sur des exemples d'applications de l'IA dans le domaine de la finance et du litige, ainsi qu'un aperçu de la manière dont les machines "apprennent" et des applications commerciales potentielles pour des budgets et des sources de données variables.

Cliquez ici pour visionner la vidéo de la présentation et télécharger la présentation

 


 

L’associé directeur Marc Van Audenrode témoigne dans le cadre du litige lié à l’adoption de la Loi 15

Mercredi 22 juillet 2020

Dr. Marc Van Audenrode, associé directeur du Groupe d’analyse, a été retenu comme expert en économie par le Ministère de la Justice du Québec dans le cadre du litige lié à l’adoption de la Loi favorisant la santé financière et la pérennité des régimes de retraite à prestations déterminées du secteur municipal (« Loi 15 ») par l’Assemblée nationale du Québec en 2014. Cette loi, qui vise à encadrer certains aspects des régimes de retraite à prestations déterminées du secteur municipal dans le but d’en assainir la santé financière et d’en assurer la pérennité, a été fortement contestée par les syndicats de différentes organisations municipales qui soutiennent que son adoption porterait atteinte à la liberté fondamentale d’association, notamment le droit de négocier collectivement les conditions de travail.

Soutenu par une équipe du Groupe d’analyse incluant le vice-président Martin Cloutier et les responsables de projet sénior Catherine Gendron-Saulnier et Alix Duhaime-Ross, Dr. Van Audenrode a soumis une analyse économique détaillée de l’environnement économique pertinent dans le contexte la Loi 15. Lors du procès, Dr. Marc Van Audenrode a ainsi témoigné sur la situation économique du Québec au cours de la période entourant l’adoption de la Loi 15, en présentant notamment une analyse de la performance des marchés financiers, de la composition démographique des travailleurs québécois, de leur niveau de préparation à la retraite et de la situation financière des municipalités touchées par la Loi 15.

Dans son jugement, rendu le 9 juillet 2020, le juge Moulin de la Cour Supérieure du Québec prend en compte le poids grandissant des régimes de retraite dans le coût de la rémunération globale des employés municipaux, citant notamment l’expertise du Dr. Marc Van Audenrode. Le juge Moulin conclut par ailleurs qu’il n’y a pas lieu de déclarer inconstitutionnels les articles de la Loi 15 en lien avec les participants actifs, tout en reconnaissant les droits acquis des participants retraités. 

 


 

Groupe d’analyse participe à l’effort d’évaluation des risques liés à la reprise de l’activité économique au Québec

Mardi 30 juin 2020

Une équipe d’économistes travaillant pour Groupe d’analyse, l’un des plus gros cabinets internationaux de conseil en économie, s’est portée volontaire pour assister le Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO) dans le cadre d’un projet pro bono visant à évaluer les risques liés à la reprise de l’activité économique au sein de la province ainsi qu’à favoriser la prise de décisions éclairées en cas de deuxième vague de COVID-19. Ce projet impliquait notamment d’adapter l’Outil d’évaluation des risques et des bénéfices de la Vancouver School of Economics à la situation québécoise.

L’Outil d’évaluation des risques et des bénéfices adapté au Québec ainsi obtenu intègre la façon dont la densité de population, les rouages économiques et les préférences sociétales propres à la province peuvent jouer un rôle crucial dans le risque de transmission virale en milieu professionnel et ce, pour plus de 100 professions, tout en tenant compte de l’importance que chaque profession revêt au sein de l’économie québécoise. Composé de graphiques intuitifs et interactifs, il permet de visualiser et comprendre des données complexes provenant de différentes sources : celles relatives aux aspects d’une profession ayant potentiellement une incidence sur le risque de transmission proviennent du site O*NET OnLine, tandis que celles portant sur les travailleurs, obtenues de Statistique Canada, sont issues des Enquêtes sur la population active du Canada menées entre 2010 et 2020 et du Recensement de la population de 2016. Les législateurs peuvent ainsi utiliser l’outil afin d’évaluer, dans un grand nombre d’industries, le risque de transmission virale associé à de nombreuses professions et en tenir compte lors de la prise de décisions.

Le nombre de personnes qu’elle emploie, les pertes d’effectifs liées au coronavirus et la contribution économique du secteur, mesurée par la part qu’il représente dans le produit intérieur brut de la province, sont les critères qui déterminent le bénéfice associé à la réouverture d’une industrie. L’outil tient par ailleurs compte des facteurs de risque professionnel tels que la proximité physique des employés, le nombre de contacts en face-à-face, le fait que l’activité se fasse à l’intérieur ou à l‘extérieur et dans quelle mesure celle-ci nécessite un contact avec des clients externes ou le public.

L’indice de risque intègre également des facteurs socioéconomiques propres à chaque travailleur. Ainsi, le fait de vivre avec un membre du personnel des services de santé, de prendre les transports en commun ou d’être dans l’impossibilité de travailler à distance, sans oublier les conditions de vie et le taux d’occupation du logement par rapport à sa superficie, peuvent avoir une incidence sur le risque de transmission.

Les membres de Groupe d’analyse impliqués dans ce projet aux côtés d’une équipe d’experts du CIRANO sont Lisa Pinheiro, Associée directrice, Jimmy Royer, Associé, Patrick Gagnon, Responsable de projet sénior ainsi que Timea Laura Molnar et Jutong Pan, tous deux Responsables de projet. L’Outil d’évaluation des risques et des bénéfices adapté au Québec a été conçu en collaboration avec le Groupe de recherche sur le capital humain de l’Université du Québec à Montréal, l’Université Dalhousie et la Vancouver School of Economics de l’Université de la Colombie-Britannique. Il est en libre accès, en français et anglais, sur le site du CIRANO.

Cet outil a été présenté à l’Institut national de santé publique du Québec, à la Commission des partenaires du marché du travail, à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, à Santé Canada et à Statistique Canada.

 


 

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